Dédier 350 millions d'euros de la Politique Agricole Commune (PAC) par an au mieux manger local pour tous, en finançant les agriculteurs prêts à adopter des pratiques agroécologiques et en renforçant la rémunération des services écologiques rendus par leurs fermes (préservation de la qualité de l'eau, séquestration carbone,…), ce qui impliquera nécessairement des créations d'emplois.
La PAC est aujourd'hui le premier budget de l'Europe.
Il représente pour la France environ 10 Milliards d'euros injectés dans l'agriculture pour assurer la rentabilité du secteur qui, sans cela, n'arriverait pas à produire. L'un des soucis de la PAC est que l'essentiel des aides est dirigé vers les ‘gros' agriculteurs, grands propriétaires fonciers très mécanisés et peu créateurs d'emplois. Les 60% plus petits exploitants se partagent seulement 20% du montant total des subventions. Dans un tel contexte, il est difficile d'envisager, pour les plus gros, de changer de pratiques., et le soutien à ceux qui souhaitent s'installer ne les oriente pas réellement vers une agriculture responsable. Les services écosystémiques représentent pourtant des retombées économiques indirectes pour notre société. Par exemple : la valeur de la pollinisation pour la culture des légumes estimée à 50 Milliards d'€ par an, et autant pour les fruits. Il conviendrait d'inciter à ces pratiques par un soutien financer, allant plus loin que les MAEC (Mesures Agro-Environnementales et Climatiques).