Le Parti pirate soutient la possibilité de commercialiser les semences dites paysannes, entre particuliers et professionnels.
Exposé des motifs
Un projet de loi permettant la commercialisation des semences paysannes a vu le jour en 2018. Le projet de loi Egalim autorisait quiconque à vendre des semences anciennes aux particuliers. Le Conseil Constitutionnel a censuré cet article 78, parmi d’autres, dans une décision du 25 octobre 2018. Un récent projet de loi du député Sébastien Nadot entend rétablir cette possibilité.
Parallèlement à cela, le Parlement européen en avril 2018 a aussi pu assurer aux agriculteurs en agriculture biologique à utiliser ces semences dites paysannes non inscrites au catalogue.
Ces deux points vont vers une plus grande liberté d’utilisation de ces semences. Leur régulation initiale avaient pour but d’assurer à l’acheteur une qualité de semence qui soit certifiée et qui corresponde à la promesse de vente. Cette régulation semble en effet s’être transformée en contrainte au partage commercial des semences qui n’entreraient pas dans ce catalogue.
Contenu de la proposition
Le Parti Pirate propose que soit autorisée la vente de ces semences dites paysannes aux particuliers et aux professionnels. Il existerait plusieurs possibilités de mise en œuvre. Une première option serait de proposer une catégorie à part entière au catalogue, permettant d’accueillir les semences paysannes et leurs particularités. Une autre option pourrait être d’autoriser la vente de semences hors catalogue en demandant qu’il soit fait mention sur les emballages et packaging de ces produits, la variabilité importante des phénotypes pouvant être observés suite à la plantation.
Sources
https://www.conseil-constitutionnel.fr/decision/2018/2018771DC.htm
http://www.assemblee-nationale.fr/15/pdf/propositions/pion1891.pdf