Les pirates européens se sont engagés à mettre en œuvre « l’Agenda 2030 » des Nations Unies et à progresser de manière significative sur la mise en œuvre des objectifs du développement durable, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’UE.
La coopération au développement doit continuer à jouer un rôle vital dans la politique étrangère et de sécurité commune de l’UE. Les pirates plaident pour le renforcement des liens avec les pays du Sud et l’utilisation des instruments de coopération au développement au profit de ces pays. Nous considérons que 0,33 % de l’aide au développement au produit national brut des « nouveaux États membres de l’UE » comme un montant réaliste correspondant à la responsabilité globale que ces pays devraient jouer, et nous encourageons ces pays à augmenter leur financement jusqu’à ce que cet objectif soit atteint.
Nous rejetons fermement l’utilisation de l’aide au développement comme moyen d’atteindre des objectifs à court terme tels que la limitation de la migration économique, car les programmes et partenariats de coopération au développement reposent sur la prévisibilité et les effets à long terme. À cet égard, nous soutenons la révision du nouveau consensus de l’UE sur le développement adoptée en 2017.
Les pirates se sont engagés à mettre en œuvre l’« Agenda pour l’humanité », résultat du Sommet de l’humanitaire de 2016. Bien que les pirates considèrent l’approche sectorielle comme un outil important pour la coordination de tous les acteurs impliqués dans l’aide humanitaire, nous plaidons pour une approche basée sur les allocations en espèces pour apporter l’aide humanitaire aux populations dans le besoin.