Pour une défense indiscriminée des victimes des guerres, sans instrumentalisation communautariste.
Face aux tensions géopolitiques, aux conflits armés et aux violations croissantes des droits fondamentaux dans le monde, le Parti Pirate réaffirme sa position constante : toujours du côté du droit international, des populations civiles, de la liberté et de la justice.
Nous dénonçons les crimes de guerre où qu’ils soient commis – Ukraine, Soudan, Palestine, Israël, Yémen, Birmanie, République Démocratique du Congo ou ailleurs.
Nous nous opposons aux régimes autoritaires, aux actes terroristes, aux politiques coloniales, à la répression des peuples, à l’impunité des puissants, à la corruption géopolitique, comme aux logiques impérialistes.
Notre boussole est le code des Pirates : Les Pirates sont libres, solidaires et cosmopolites.
Aujourd’hui, le conflit armé en cours dans la bande de Gaza, en Israël et en Cisjordanie, ainsi que son instrumentalisation politique, cristallisent les débats publics. Les Pirates souhaitent réaffirmer leur position sur le sujet, tout en regrettant l’occultation concomitante des autres conflits et massacres en cours dans d’autres régions du monde.
Notre adversaire, c’est le fascisme — sous toutes ses formes.
Défendre la liberté des peuples et des croyances nécessite de critiquer des gouvernements, dénoncer des crimes d’État, s’élever contre des politiques coloniales ou génocidaires. Notre défense de la justice a pour préalable le respect de la dignité de toutes et tous.
Nous condamnons toute forme de racisme, d’antisémitisme, d’islamophobie ou de haine communautaire.
Être solidaire du peuple palestinien n'est pas antisémite ; dénoncer les exactions du Hamas n'est pas islamophobe.
Ni le gouvernement de Netanyahu, ni le Hamas n’ont jamais voulu la paix.
En France, l'instrumentalisation politique de ce conflit met à rude épreuve notre cohésion nationale. Nous dénonçons les tentatives de détourner l'objectif de paix au Proche-Orient en une stratégie politique électoraliste. Nous saluons et soutenons les initiatives visant à un cessez-le-feu immédiat, à lever le blocus, à garantir l'accès humanitaire, à libérer tous les otages et à œuvrer pour une paix durable.
Il n’y a pas de hiérarchie des horreurs dans la guerre ou le terrorisme. Il y a des victimes, des morts, des personnes qui ne demandent qu’à vivre en paix, simplement, sans haine.
Nos querelles politiques locales ne doivent jamais nous les faire oublier.